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RL8 d'Annemasse à Valserhône

Intégrer la ligne du pied du Salève au sein du réseau Léman Express

Actuellement, les relations entre Annemasse et Valserhône sont assurées par un service TER de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Les trains ne circulent pas selon un horaire cadencé et seules les gares de Saint-Julien-en-Genevois et Valleiry sont desservies.

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Afin d’augmenter l’attractivité de la ligne et de proposer un report modal plus important qu’il ne l’est aujourd’hui, plusieurs mesures seraient nécessaires :

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  • Intégrer cette nouvelle ligne au réseau Léman Express, par exemple sous l’appellation RL8.

  • Proposer un horaire cadencé, c’est-à-dire un départ et une arrivée à la même minute, toutes les heures, voire les demi-heures en heure de pointe.

  • Rouvrir les gares de Chevrier-Vulbens, Viry, Archamps et Bossey-Veyrier.

  • Aménager des parcs relais et des chemins sécurisés pour les mobilités douces en direction des gares.

  • Desservir ces gares aux moyens de bus de rabattement.

 

Une desserte à la demi-heure en heure de pointe nécessiterait des aménagements, notamment la création de voies de dépassement pour les trains de marchandises, en plus de celles prévus dans les gares.

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Cette ligne permettrait une desserte du téléphérique du Salève grâce à la gare de Bossey-Veyrier, ainsi qu'au Technopole d’Archamps où près de 160 entreprises emploient plus de 2'000 salariés.

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De plus, elle permettrait de réduire la circulation entre Vulbens et Annemasse. Actuellement, la D1206 enregistre un trafic moyen journalier de près de 18'000 véhicules, en augmentation constante. Ces chiffres sont appelés à croîtrent de manière significative dès 2027 avec la fin de la gratuité de l’autoroute blanche.

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Le tracé dès 2030

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Cette ligne offrirait aux usagers des correspondances à Annemasse avec les autres lignes du Léman Express, ainsi qu’avec les Régio Express et les TER en direction du Chablais, de la vallée de l’Arve et d'Annecy. À Valserhône, elles seront assurées avec les TER en direction de Lyon, Grenoble et Valence, ainsi qu’avec les TGV en direction de Paris et Marseille. Enfin, à Saint-Julien-en-Genevois, cette ligne offrira une intermodalité avec le tramway 15 des Transports Publics Genevois (TPG).

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À terme, elles pourraient également proposer des intermodalités avec le nouveau service de métro en direction du Pays de Gex, de Genève et d’Annecy. 

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Le matériel roulant 

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​​Flotte actuelle composée de rames Régiolis et FLIRT. Photo André Knoerr, Genève.

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​Initialement, l'offre devra se réaliser avec le matériel roulant existant, soit des rames Régiolis, produites par le constructeur français Alstom, ainsi que des rames FLIRT du constructeur suisse Stadler.​

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Les coûts et le financement

La réouverte des gares de Chevrier-Vulbens, Viry, Archamps et Bossey-Veyrier devrait coûter près de 32 millions d’euros.

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Le tronçon Chevrier-Vulbens à Annemasse devra être aménagé en double voies. Bien que certaines sections le soient déjà, cela ne permettra pas, à terme, une offre à la demi-heure, voire au quart d’heure, une fois la diamétrale mise en service. Des travaux de cette ampleur devraient coûter entre 2,4 et 3 milliards d’euros.

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Le financement de ces infrastructures devrait se faire dans le cadre du projet de Service Express Régional Métropolitain (SERM) franco-genevois, actuellement à l’étude, et pour lequel le Pôle Métropolitain du Genevois Français œuvre de manière assidue.

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L'entrée en service 

​D’un point de vue technique, l’actuelle liaison TER entre Annemasse et Valserhône pourrait passer immédiatement sous l'appellation Léman Express. En revanche, afin de proposer un service de qualité, les améliorations ci-dessus s’avèrent nécessaires. Ces dernières, si elles sont intégrées au projet de SERM franco-genevois, devraient se réaliser au mieux au courant de la prochaine décennie.

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