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FAQ

Nous avons regroupé ici plusieurs questions qui nous sont souvent posés et auxquelles nous essayons d’apporter des éléments de réponse :

Pourquoi dépenser encore des milliards pour faire venir plus de frontaliers ?

Comme nous l’avons démontré dans Nos constats, Genève est l’une des villes les plus embouteillées de Suisse. Ceci est dû, entre autres, à une offre de transport public trop faible. Si la Genève et la Suisse veulent respecter leurs engagements en matière de réduction des gaz à effet de serre, et ainsi protéger sa population et augmenter la qualité de vie, il convient de développer massivement les transports publics selon les flux de mobilité.

En 2035, l’Europe va interdire les voitures thermiques. Pourquoi ne pas plutôt développer la 2x2 voies du Pays de Gex et construire des parkings ?

En moyenne, on estime que la voiture électrique émet 100 g de CO2 par kilomètre. C’est 8.2 g pour le ferroviaire. De plus, l’empreinte au sol des infrastructures routières, mise en corrélation avec le nombre de voyageurs qui peuvent y transiter par heure, est bien moindre. En résumé : on transporte beaucoup plus de personnes sur une même surface par heure en train qu’en voiture, en limitant la pollution.

Combien ces infrastructures vont-elles couter ?

Plusieurs milliards. Selon nos estimations, voici le cout de construction des différentes infrastructures pour lesquelles nous militons :

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  • Prolongement de la RL6 du Léman Express vers Nurieux-Volognat : 80M (400M selon la région)

  • Prolongement de la RL6 du Léman Express vers Culoz : 20M

  • Prolongement du tramway vers Saint-Genis-Pouilly, Sergy et/ou Thoiry : 100M

  • Réouverture de la ligne du pied du Jura : 425M

  • Diamétrale RER sud de Lancy-Pont-Rouge à Saint-Julien-en-Genevois : 1Mrd

  • Diamétrale RER nord de Genève-Cornavin à Nyon : 5Mrd

Qui va financer ces infrastructures ?

Plusieurs acteurs participent aux financements des infrastructures :

·         L’Union Européenne

·         L’Etat Français

·         La Confédération Suisse

·         L’Etat de Genève

·         Etc…

Certaines des infrastructures peuvent également être inscrites dans des projets tel que :

·         Le fonds d'infrastructure ferroviaire "FIF" (CH)

·         Le fonds pour les routes nationales et le trafic d'agglomération "FORTA" (CH)

·         Le programme de développement stratégique "PRODES" (CH)

·         Le fonds pour les services express régionaux métropolitains "SERM" (FR)

Le CEVA à mis 138 ans à se réaliser, quand verrons-nous de nouvelles infrastructures ?

Le Ceva (Ligne Cornavin – Eaux-Vives – Annemasse) a effectivement mis plusieurs décennies à voir le jour.

Il convient de rappeler qu’entre 1881 et 2019 plusieurs événements ont ralenti la construction de grandes infrastructures ferroviaires, notamment l’avènement de l’automobile.

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Aujourd’hui, une grande majorité des gens ne remettent plus en question le réchauffement climatique et le besoin de décarbonation de nos sociétés.

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La congestion de notre système routier nous oblige aussi à modifier nos habitudes.

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La dynamique est différente aujourd’hui de ce qu’elle était il y a encore quelques années.

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Bien que le temps ferroviaire soit long, nous espérons que la plupart de ces projets pourront se réaliser dès 2027 (pour la liaison Annemasse – Zimeysa/Genève-Aéroport) et jusqu’en 2050 pour la diamétrale nord.

Pourquoi ne pas se concentrer sur ce qui est réalisable ?

À savoir des lignes de bus et de BHNS ? Car, comme nous le démontrons dans Nos constats, les BHNS ne suffiront pas à effectuer de report modal massif pour plusieurs raisons : vitesse commerciale trop faible, capacité d’emport, etc…).

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Le temps ferroviaire est long. Ainsi, il convient de continuer à développer des solutions à court terme tout en planifiant des solutions éprouvées, capacitaires et décarbonées pour qu’elles se réalisent dans les prochaines décennies et ne pas répéter les mêmes erreurs passées.

Le prix de l’immobilier est déjà excessif pour les Français qui travaillent en France. Le développement de ces infrastructures va accentuer le phénomène.

Comme nous le démontrons dans Nos constats, un effet de périurbanisation intense a eu lieu au sein du Genevois français. Ceci ne date pas de l’entrée en service du Léman Express, mais y est antérieur. Le ferroviaire n’apportera pas plus de travailleurs frontaliers, il permettra néanmoins un report modal.

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En résumé, le développement du ferroviaire n’est pas la cause de l’augmentation du foncier en France, en revanche il participe à l’amélioration de la qualité de vie.

Le Léman Express est un aspirateur à travailleur qualifié. Les entreprises françaises des vallées de l’Arve et du Haut-Bugey ont déjà du mal à conserver leurs employés. Le développement de ces infrastructures va accentuer le phénomène.

Comme nous le démontrons dans Nos constats, un effet de périurbanisation intense a eu lieu au sein du Genevois français. Ceci ne date pas de l’entrée en service du Léman Express, mais y est antérieur. Les candidats à l’emploi à Genève n’ont pas attendu le train pour s’y rendre.

 

En revanche, la société Lémanis révèle que la ligne de la vallée de l’Arve est également utilisée de manière soutenue par des voyageurs qui ne se déplacent que sur le territoire français. Une fois encore, le ferroviaire participe à l’amélioration de la qualité de vie, même au sein des territoires français, en limitant la pollution dans nos vallées alpines.

Vous parlez beaucoup de l’Ain, mais très peu de la Haute-Savoie. Pourquoi ?

L’Ain n’a pas connu de saut d’offre en 2019 avec l’inauguration du Léman Express. En effet, les relations vers Valserhône ne sont toujours pas cadencées à l’heure et aucune amélioration n’est prochainement prévue. De plus, le Pays de Gex souffre d’un sous-développement en termes d’infrastructure qui n’est pas partagé par le genevois français ou Annemasse. Bien que nous soyons attentifs aux travaux annoncés dans la vallée de l’Arve, ou que nous militions pour le développement de la diamétrale sud de Lancy-Pont rouge à Saint-Julien-en-Genevois, ces projets font déjà consensus.

 

Nous devons donc redoubler d’efforts pour doter l’Ain d’infrastructures et d’une offre à la hauteur de celles de Haute-Savoie, d’où le fait que notre communication est majoritairement axée sur cette région.

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