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LES TRAMWAYS

Développer le réseau de tramway dans un rayon de 11 kilomètres à partir du centre de l'agglomération  

Après un âge d’or au début du XXe siècle, le réseau de tramway genevois a connu un déclin marqué dans la seconde moitié du siècle, jusqu’à ne conserver qu’une seule ligne en service à la fin des années 1960. Pourtant, à partir des années 1980, un vaste mouvement de réhabilitation des transports publics s’est amorcé, dont le tramway a été le principal symbole. Ce renouveau est indissociable de la figure de Christoph Stucki, directeur général des Transports publics genevois (TPG) de 1987 à 2004, et conseiller de LEX 2050 depuis 2024, dont l’action a marqué un tournant décisif dans la politique de mobilité du canton.

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Aujourd'hui le canton de Genève est au bénéfice de cinq lignes de tramways :

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​12 - Lancy‑Bachet – Moillesulaz (via centre-ville)

14 - Bernex – Meyrin‑Gravière (via centre-ville)

15 - Palettes – Nations (via centre-ville)

17 - Lancy‑Pont‑Rouge – Annemasse (France)

18 - Palettes – CERN (via centre-ville)

 

Plusieurs prolongement sont actuellement en cours :

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17 → Annemasse Perrier, livraison prévue 2026

15 → Saint-Julien-en-Genevois, Gare SNCF, livraison prévue 2029

13 → Ferney, Bisou P+R, livraison prévue 2028

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La ligne 13 du réseau de tramway des TPG a connu une première période d’exploitation entre 1995 et 2011. Inaugurée en mai 1995, elle reliait initialement la gare de Cornavin à Bachet-de-Pesay, avant d’être progressivement étendue jusqu’à Palettes au sud et Nations au nord. Desservant notamment la commune de Carouge, elle jouait un rôle structurant dans le réseau genevois. Toutefois, dans le cadre d’une réorganisation visant à simplifier et rationaliser le maillage du réseau, la ligne 13 fut supprimée en décembre 2011, ses dessertes étant reprises principalement par les lignes 12 et 15. Cette décision suscita des critiques, notamment de la part des usagers de Carouge.

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Un projet de réactivation est actuellement en cours, avec une mise en service prévue à l’horizon 2028. La nouvelle ligne 13 adoptera une configuration radicalement différente : elle s’inscrira dans une logique transfrontalière, reliant la commune de Bernex, en passant par Onex, Lancy, Cornavin et le Grand-Saconnex, jusqu’à Ferney-Voltaire, en France. Elle devrait devenir la plus longue ligne du réseau TPG, renforçant ainsi les connexions entre le canton de Genève et le territoire français limitrophe.

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Ce projet s’inscrit dans une stratégie globale d’extension et de modernisation du réseau de transport public genevois, visant à répondre à la croissance démographique et aux enjeux de mobilité durable dans l’agglomération franco-valdo-genevoise

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Pourtant, d'autres prolongements et créations de lignes sont déjà prévus : le réseau de tramway de Genève, historiquement structuré selon un modèle radioconcentrique, voit aujourd’hui émerger des projets visant à en repenser l’organisation spatiale. Ce modèle, fondé sur des lignes convergeant vers le centre-ville, a montré ses limites face à l’intensification des flux urbains et à la saturation des infrastructures du cœur de l’agglomération. Dans ce contexte, le canton de Genève, en collaboration avec les TPG, développe un ensemble de lignes dites tangentielles, conçues pour relier les zones périphériques sans transiter par le centre.

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Ces lignes tangentielles ont pour objectif principal de décongestionner le réseau existant tout en renforçant la desserte entre quartiers excentrés. Trois axes sont actuellement à l’étude :

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  1. Un axe nord-sud, reliant le secteur des Nations à celui des Eaux-Vives via La Jonction et Carouge, reprenant en partie le tracé de la ligne de bus 11.

  2. Une ceinture moyenne, allant du secteur de l'aéroport à Lancy‑Bachet, qui vise à structurer une liaison stratégique à mi-distance du centre.

  3. Une pré-tangente courte, connectant Onex à Lancy‑Pont‑Rouge, pensée comme une desserte de proximité à haute fréquence.

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Ces projets s’inscrivent dans une logique de planification à long terme. Une enveloppe de 25 millions de francs suisses a été sollicitée pour financer les études de faisabilité et les enquêtes publiques. La réalisation effective des premières infrastructures est envisagée à l’horizon 2028, sous réserve d’approbations fédérales dans le cadre de la 5ᵉ génération du Projet d’agglomération (PA5). La Confédération pourrait prendre en charge jusqu’à 40 % des coûts liés à ces aménagements.

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D’un point de vue urbanistique, l’intégration de ces nouvelles lignes devra composer avec la densité bâtie de certains secteurs traversés, notamment autour La Jonction et Carouge. Il en résulte une contrainte majeure : l’impossibilité, dans certains cas, de réaliser un site propre intégral, ce qui pose la question du partage de l’espace public avec les autres modes de transport.

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Sur le plan stratégique, ces lignes tangentielles représentent un changement de paradigme dans la conception de la mobilité genevoise. Elles visent à construire un maillage transversal du territoire, à améliorer la connectivité entre quartiers périphériques, et à répondre aux objectifs climatiques du canton en réduisant la dépendance à la voiture individuelle.

 

Nous avons essayer de réunir toutes les informations tangibles, et les avons compilées, avant de produire une carte illustrant le possible réseau de tramways du Grand Genève à l'horizon 2050 :

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Le détail de chaque ligne est disponible ci-dessous :

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Carte du réseau de tramways à l'horizon 2050
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