Les Ferry

Une liaison en ferry entre Crans (Suisse) et Messery (France), calquée sur le modèle du ferry entre Horgen et Meilen sur le lac de Zurich, représenterait une solution intermédiaire attractive à la traversée de la rade de Genève, votée en référendum mais toujours en attente de concrétisation.

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1. Ligne de Ferry pour BHNS et deux roues électriques entre Crans et Messery

Cette ligne pourrait être exploitée par la CGN, forte de son expérience sur le Léman et ses liaisons transfrontalières existantes (Lausanne‑Evian, Nyon‑Yvoire…). ​Comme pour le ferry zürichois, un service régulier pourrait être assuré toute l’année avec une fréquence élevée en heures de pointe. Ce projet offrirait un report modal efficace du trafic routier, cohérent avec les objectifs climatiques régionaux. Elle permettrait de soulager l’attente liée au projet de traversée votée en 2016 et toujours non réalisée. Un tel ferry de proximité, simple à déployer, représenterait une alternative pragmatique, économique et écologique en attendant une infrastructure majeure. En collaboration tripartite (Genève, Vaud, Haute‑Savoie), le modèle de ferry semble techniquement faisable rapidement.

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La création d'un système de ferry entre Crans et Messery, selon le modèle zurichois, permettrait la création de lignes de bus à haut niveau de service (BHNS) entre Coppet et Nyon jusqu'à Bons-en-Chablais, et de desservir Founex, Crans-près-Céligny et Crans en Suisse, ainsi que Messery, Douvaine et Tholomaz en France. Un système de voies vertes sécurisées viendrait compléter ce réseau. ​Les connexions seraient assurées à Coppet, Nyon et Bons-en-Chablais avec le Léman Express, le Régio-Express, et les services telles que la ligne du piedmont du Jura, le NSTCM et les services TER.

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2. Financement du projet et dégagement de bénéfices

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L'étude préliminaire de Ferry-Terre-Sainte-Chablais, disponible ci-dessous, projette un investissement initial de l'ordre de 70M de CHF et le dégagement de bénéfices sous cinq ans. 

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3. Potentiel de réalisation 

 

 

 

 

 

 

Ce projet, bien qu’estimé réalisable à court ou moyen terme et nécessitant un investissement initial relativement modeste, ne figure à ce jour dans aucun document officiel de planification. Par conséquent, malgré le soutien affiché par l’association porteuse, ses perspectives de concrétisation demeurent limitées.

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4.Traversée du lac à Genève – Projet Calatrava (2017)

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En 2017, l’architecte et ingénieur hispano-suisse Santiago Calatrava a proposé un projet de traversée du lac Léman entre le Vengeron et la Pointe à la Bise, combinant tunnels et pont central. Cette structure hybride visait à limiter l’impact visuel sur les rives tout en offrant un geste architectural fort, en harmonie avec le paysage genevois. Malgré son esthétique audacieuse, le projet n’a jamais été mandaté officiellement, en raison de contraintes techniques (géologie complexe), de coûts élevés et d’enjeux environnementaux. En 2014, un référendum cantonal avait pourtant exprimé une volonté populaire en faveur d’une traversée du lac, relançant les études. Toutefois, aucune solution n’a depuis obtenu de consensus politique, maintenant le projet à l’état de vision.

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​Projet de l'architecte et ingénieur hispano-suisse Santiago Calatrava pour le projet de traversée du lac Léman entre le Vengeron et la Pointe à la Bise, combinant tunnels et pont central.​​

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