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La périurbanisationau sein du Genevois français

La croissance du travail frontalier, phénomène antérieur au Léman express

Toujours selon l'INSEE, dans les zones proches de la frontière, le phénomène du travail frontalier revêt une importance majeure. Ainsi, en Haute-Savoie, plus d’un actif sur cinq (22 %) exerce son activité professionnelle en Suisse. Cette part dépasse même 50 % pour un septième de ses communes. Ce phénomène s’intensifie en Haute-Savoie et dans l’Ain entre 1999 et 2016. De surcroît, il s’étend géographiquement. Ainsi, en 2016, dans ces deux départements, la part de la population active travaillant dans un pays frontalier dépasse 25 % dans 146 communes. En 1999, elles n’étaient que 104 à atteindre ce seuil.

A la lecture de cette étude, qui peut être retrouvée ci-dessous, on constate que sur une période de 17 ans, antérieure au développement du Léman Express, un effet de périurbanisation intense a eu lieu au sein du Genevois français. Autrement dit, le développement des mobilités, y compris du ferroviaire, n'est pas à mettre en corrélation directe avec l'augmentation du nombre de travailleurs frontaliers.​​​​​​​​​​​​​​​​​​​

Néanmoins, afin de soulager durablement la pression exercée sur tout le territoire par un trafic motorisé individuel intense, il convient d'effectuer un report modal massif. Cette augmentation du trafic motorisé individuel est très bien représentée sur la carte du trafic routier de l'Ain, consultable ci-dessous.

On constate plusieurs chiffres impressionnants :

Valserhône - Collonges : + de 12'000 véhicules par jour.

 

Thoiry - Saint-Genis-Pouilly : +/- 30'000 véhicules par jour.

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