Le 19 novembre dernier, l’association LEX 2050, représentée par son Président, Alain Mayaud, était reçue au Laboratoire européen pour la physique des particules (CERN), dont le siège est situé au sein du Grand Genève, à cheval sur la frontière franco-suisse, sur les communes de Meyrin, Prévessin-Moëns et Saint-Genis-Pouilly.
Cette rencontre était motivée par la réalisation par le CERN d’une étude de faisabilité étudiant la possibilité d’une construction d’un nouvel accélérateur de particules. Ce dernier, souterrain et d’une circonférence de près de 91 km, passerait sous le Léman et, en partie, sous le territoire gessien. Ce nouveau super collisionneur de particules viserait à mieux connaître les mystères de l'univers. L’étude de faisabilité sera publiée en mars 2025. Elle permettra d’évaluer les conditions dans lesquelles un tel accélérateur pourrait être construit, en couvrant tous les aspects (scientifiques, techniques, environnementaux, etc.). S’il était décidé d’aller de l’avant, les travaux de génie civil pourraient se dérouler de 2033 à 2040.
Lors de son creusement, il conviendrait d’évacuer les matériaux d’excavation en limitant au maximum l’impact sur l’environnement. L’une des nombreuses hypothèses actuellement étudiées mentionne l’existence d’une partie du tracé de l’ancienne ligne ferroviaire du pied du Jura, qui reliait notamment Challex, où devrait se situer l’un des puits d’accès, à l’ancienne gare de Collonges-Fort-L ’Ecluse.
L’association LEX 2050 serait très favorable à un tel scénario préservant ainsi le tracé de la ligne du pied du Jura qui, qui à terme, pourrait permettre également le transport de voyageurs de Valserhône à Nyon, en évitant le centre de l’agglomération, en accord avec les flux de mobilités envisagés. D’autres utilisations sont par ailleurs envisageables pour ce tracé, notamment le transport d’ordures du Pays de Gex vers l’incinérateur SIVALOR de Valserhône, comme cela se réalisait jusqu’en 2014.
L’association LEX 2050 remercie chaleureusement les équipes du CERN pour leur accueil, leur disponibilité et la qualité des échanges. Il a été convenu de nous retrouver à l’été 2025 pour faire un état des lieux de l’avancement des études et de poursuivre les échanges sur les questions de mobilité.
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