LEX 2050 a trouvé ses nouveaux talents !
- Alain Mayaud
- il y a 2 jours
- 2 min de lecture
Le bureau français de l’association LEX 2050 a récemment publié un appel à talents en vue de constituer un groupe de travail chargé de piloter une nouvelle étude portant sur la réouverture de la ligne du piémont jurassien, reliant Valserhône à Nyon. Une première analyse avait été réalisée en 2020 par le cabinet alsacien TTK ; toutefois, celle-ci ne prenait pas en compte deux éléments aujourd’hui essentiels :
la réouverture complète du tracé jusqu’à Nyon ;
le raccordement à la nouvelle diamétrale ferroviaire genevoise au niveau de Saint-Genis-Pouilly.
L’étude TTK concluait néanmoins que la réactivation de la ligne deviendrait nécessaire à l’horizon 2050, sous réserve de la création d’une pénétrante ferroviaire en direction de Genève, aujourd’hui inscrite dans la stratégie ferroviaire genevoise, et d’une densification urbaine des communes traversées. La publication de la nouvelle étude avant la prochaine révision du SChéma de COhérence Territoriale (SCOT) constitue ainsi un enjeu majeur afin de permettre l’identification claire des zones à urbaniser.

Le groupe de travail nouvellement constitué réunit trois personnalités issues des territoires gessien, bellegardien et genevois. Cette nouvelle équipe incarne pleinement l’esprit de LEX 2050 : des professionnels engagés, souhaitant mettre leurs compétences au service du développement des mobilités.
Cette équipe aura pour mission de définir le périmètre de la nouvelle étude, confiée au bureau RAPP. Celle-ci devra notamment intégrer :
l’analyse des flux de mobilité à l’horizon 2050 sur l’axe Nyon – Valserhône, incluant la pénétrante vers Genève à hauteur de Saint-Genis-Pouilly ;
la définition de l’offre nécessaire pour atteindre une part modale comparable à celle d’infrastructures ferroviaires similaires ;
l’identification des besoins en infrastructures permettant de soutenir cette offre.
La question du type de matériel roulant, automatisé ou non, fera également l’objet d’une attention particulière, afin d’anticiper les orientations futures des autorités organisatrices de la mobilité.

D’un montant de 60 000 €, cette nouvelle étude viendra compléter celle déjà menée par l’association concernant le prolongement du Léman Express dans l’Ain. Contrairement à la précédente, elle ne pourra pas être financée par les collectivités locales. Le bureau a donc choisi de solliciter Interreg, un fonds européen dédié au soutien de projets transfrontaliers, pour réunir les financements nécessaires.
Le bureau français de LEX 2050 se réjouit de cette nouvelle étape et de l’arrivée de nouveau profils parmi ses membres. Nous nous réjouissons d’ores et déjà de pouvoir partager les premiers résultats de cette étude, qui apportera sans nul doute une contribution significative au développement des mobilités et à une planification territoriale éclairée, tant pour le Pays de Gex que, plus largement, pour le Grand Genève.




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