LEX 2050 élargit et renforce son comité suisse : un tournant stratégique transpartisan
- Alain Mayaud
- 7 oct.
- 2 min de lecture
L’association franco‑suisse LEX 2050, dédiée à la promotion d’une mobilité durable et décarbonée dans le Grand Genève, annonce aujourd’hui une structuration renforcée de son comité suisse. Cette évolution majeure marque un virage décisif : là où le comité ne comptait initialement que deux membres, il s’élargit désormais à un groupe riche de compétences et de profils politiques diversifiés.
Les nouveaux comités réunissent des professionnels de la mobilité et des élus issus de sensibilités politiques variées, incarnant une vision commune mais non partisanes de l’intérêt général. Parmi leurs membres figurent notamment : Caroline Marti (PS), Delphine Klopfenstein-Broggini (Les Verts), Christina Meissner (Le Centre), Philippe Meyer (PLR), Jacques Jeannerat (JLS), Guy Mettan (UDC), Roger Golay (MCG) et Alain Mayaud, spécialiste en système ferroviaire.
Ces expertises variées, enrichies par la collaboration de Christoph Stucki, ancien directeur des Transports publics genevois, et Arnd Bätzner, PDG de BAETZNER Metropolitan AG, apportent un regard stratégique et pragmatique à l’action de LEX 2050.

Une composition transpartisane au service de l’intérêt général
L’élargissement des comités reflète pleinement l’ADN de LEX 2050 : un espace neutre et collaboratif, ouvert à toutes les sensibilités, où l’intérêt général et l’innovation priment sur toute appartenance politique. Cette dynamique garantit un dialogue direct avec les décideurs, favorisant l’ancrage concret des projets mobilité dans les réalités territoriales du Grand Genève.
Mobilité durable, vision partagée
Face à la croissance démographique, à la périurbanisation et aux impératifs de décarbonation, LEX 2050 s’appuie désormais sur des comités renforcés pour proposer des alternatives de mobilité efficaces, résilientes et adaptables. En fédérant élus et experts, l’association se donne les moyens d’inscrire ses actions dans une démarche transfrontalière cohérente et pérenne.
Prolongement du Léman Express au-delà de Valserhône
Le bureau de l’association suisse a présenté, le 30 septembre dernier à Valserhône, les résultats de la première étude commanditée par LEX 2050 auprès du bureau d’ingénieurs-conseils franco-suisse Citec. Cet événement, qui a réuni près de cinquante participants – parmi lesquels des représentants du canton de Genève, de la région Auvergne-Rhône-Alpes ainsi que plusieurs experts de la mobilité – a permis d’exposer les solutions techniques envisageables pour prolonger le Léman Express vers Culoz et Nurieux-Volognat à l’horizon 2032, et ce, sans entraver la circulation des TGV et TER empruntant les mêmes lignes.
Ces prolongements, dont le coût d’infrastructure est estimé à moins de 40 millions d’euros – soit l’équivalent de l’investissement consacré au BHNS Gex–Genève – contribueraient à fluidifier la circulation au sein du Grand Genève et participeraient activement aux efforts de décarbonation de nos territoires.




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