LEX 2050 NEEDS YOU NOW !
- Alain Mayaud
- 25 oct.
- 3 min de lecture
L’association LEX 2050 œuvre depuis 2023 en France et depuis 2024 en Suisse pour le développement de l’offre et des infrastructures ferroviaires au sein du Grand Genève.

Depuis sa création, elle milite pour le développement d’une offre du Léman Express entre la rive gauche et la rive droite du Rhône, sans transit obligatoire par la gare de Cornavin. Cette nouvelle desserte se concrétisera en décembre 2026 avec l’introduction de la ligne RL7 Annemasse – Genève-Aéroport/Vernier.
L’association a également commandé, piloté et financé une étude sur le prolongement du réseau transfrontalier dans l’Ain, en direction de Culoz et Nurieux-Volognat. Cette étude a été transmise aux deux autorités organisatrices de l’offre régionale du Grand Genève – le Canton de Genève et la Région Auvergne-Rhône-Alpes – qui l’examinent actuellement et doivent en communiquer les conclusions prochainement.
Forte de ces premiers succès, l’association souhaite désormais concentrer ses efforts sur le territoire le moins bien desservi du Grand Genève : le Pays de Gex.
Ce dernier compte actuellement près de 100 000 habitants, et les projections démographiques estiment une augmentation de près de 50 % d’ici 2050. Bien qu’elle soit devenue Autorité Organisatrice de la Mobilité (AOM) en 2017, l’agglomération ne s’est pas encore dotée d’un plan de développement des mobilités, pourtant rendu obligatoire par la loi d’orientation des mobilités (LOM). Cette carence s’inscrit dans un contexte où plus de 85 % des déplacements continuent de s’effectuer en véhicule particulier, révélant une dépendance persistante à l’automobile. Plusieurs projets structurants n’ont par ailleurs pas été réalisés, à l’instar du tramway de Saint-Genis-Pouilly. Une étude commandée par l’agglomération avait pourtant identifié ce tramway comme la priorité absolue, tout en recommandant la réouverture de la ligne du Pied du Jura dans la seconde moitié du siècle, à condition de créer une pénétrante ferroviaire vers Genève. Cette perspective s’articule avec le projet de diamétrale ferroviaire genevoise, dont la mise en service est prévue entre 2040 et 2045. Toutefois, malgré ces conclusions, le Pays de Gex Agglomération ne considère toujours pas la réouverture de la ligne du Pied du Jura comme un axe prioritaire de sa stratégie de mobilité.
Dans ce contexte, LEX 2050 considère la réalisation d’une tangentielle ferroviaire reliant Valserhône, Saint-Genis-Pouilly, Gex, Divonne-les-Bains et Nyon comme un élément essentiel du développement des mobilités à l’horizon 2050. Une telle infrastructure permettrait de structurer le territoire autour d’un axe transversal, complémentaire aux liaisons radiales vers Genève, et de répondre à la forte croissance démographique du Pays de Gex. Pour cela, il est indispensable que l’agglomération planifie un développement ambitieux et cohérent des mobilités, favorisant la densification urbaine autour des futures infrastructures. Ce choix stratégique constituerait un levier majeur pour réduire la dépendance à la voiture individuelle, renforcer l’attractivité économique et inscrire le Pays de Gex dans une dynamique de développement durable et transfrontalier.
Afin de concrétiser cette ambition, l’association s’est rapprochée du bureau RAPP pour conduire une étude approfondie visant à définir les besoins de mobilité, les offres planifiables à moyen et long terme, ainsi que les infrastructures nécessaires à la réalisation de la tangentielle. Cette étude servira de base solide et argumentée pour la soumission du projet au programme Interreg européen, un dispositif de financement particulièrement adapté aux projets de coopération transfrontalière. Pour réussir, un soutien administratif est indispensable, afin de constituer un dossier de candidature complet et conforme aux attentes européennes.
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N’hésitez pas à nous contacter par courriel : votre soutien peut nous aider à finaliser ce projet audacieux et nécessaire pour le développement des mobilités au sein du Grand Genève.




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