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Présentation des résultats de l'étude Citec pour le prolongement du Léman Express dans l'Ain

Le 30 septembre dernier, à Valserhône, le bureau suisse de l’association LEX 2050 a présenté les conclusions de l’étude commanditée au cabinet Citec ingénieurs-conseils. Cette étude visait à évaluer la faisabilité du prolongement du Léman Express en direction de Nurieux-Volognat, sur la ligne actuellement réservée aux TGV reliant Genève à Paris, ainsi qu’en direction de Culoz.


Régis Petit (à droite), Benjamin Vibert (centre droite), élus à Valserhône, lors de l'accueil de la conférence débat.
Régis Petit (à droite), Benjamin Vibert (centre droite), élus à Valserhône, lors de l'accueil de la conférence débat.

Après une introduction de Régis Petit, maire de Valserhône, qui a rappelé l’héritage ferroviaire de la commune, Delphine Klopfenstein-Broggini, conseillère nationale suisse et vice-présidente de LEX 2050, a souligné la nécessité de renforcer les infrastructures ferroviaires dans la région transfrontalière.


Delphine Klopfenstein-Broggini, conseillère nationale suisse et vice-présidente de LEX 2050.
Delphine Klopfenstein-Broggini, conseillère nationale suisse et vice-présidente de LEX 2050.

Alain Mayaud, président fondateur de l’association, a ensuite détaillé les conclusions de l’étude : le prolongement vers Nurieux-Volognat et Culoz pourrait être réalisé à l’horizon 2032-2033, avec une cadence d’un train par heure et par sens. Le coût estimé des travaux d’infrastructure s’élève à 30 millions d’euros, auxquels s’ajoute l’acquisition de nouvelles rames destinées à la flotte du Léman Express. Un appel d’offres lancé par les Chemins de fer fédéraux suisses (CFF) est actuellement en cours, et l’adjudication est attendue pour l’année prochaine.


Alain Mayaud, président fondateur de l’association.
Alain Mayaud, président fondateur de l’association.

Cet investissement apparaît relativement modeste au regard du potentiel de report modal qu’il est susceptible de générer. À titre de comparaison, la mise en service du bus à haut niveau de service (BHNS) reliant Genève à Gex, dans le périmètre de Pays de Gex Agglo, a représenté un coût d’environ 42 millions d’euros.


L’association remettra prochainement le rapport d’étude et ses conclusions aux principales autorités concernées, à savoir la Région Auvergne–Rhône-Alpes et le Canton de Genève.

Enfin, la presse franco-suisse, largement représentée lors de cet événement, a assuré une diffusion notable des résultats. Des articles ont notamment été publiés par Le Messager, Le Progrès, Le Dauphiné Libéré, La Tribune de Genève et 20 Minutes. Le président de LEX 2050 est également intervenu sur Radio France – Ici Pays de Savoie.

 
 
 

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