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Réponse du Canton de Genève à l'étude Citec/Artelia mandatée par LEX 2050

Le Département de la santé et des mobilités (DSM) du canton de Genève a réagi à la publication de l’étude réalisée par Citec et Artelia, mandatée par LEX 2050, portant sur le prolongement du Léman Express en direction de Culoz et de Nurieux-Volognat. Pour rappel, cette étude évaluait les travaux d’infrastructure à environ 40 millions d’euros et mettait clairement en évidence le potentiel de desserte, estimé à un train par heure et par sens, sans entraver la circulation actuelle des TER et des TGV. Ces prolongements auraient permis un report modal significatif et contribué à la diminution du trafic routier dans plusieurs postes douaniers à l’ouest du canton.


Ancienne gare de Nantua traversée aujourd'hui uniquement par les TGV reliant Paris à Genève. Le prolongement du Léman Express en direction de Nurieux-Volognat permettrait de desservir à nouveau la ville et son lac éponyme, ainsi que plusieurs autres autres pour un coût raisonnable et des effets tangibles sur la mobilité de la région. Photo Vincent Chauvet.
Ancienne gare de Nantua traversée aujourd'hui uniquement par les TGV reliant Paris à Genève. Le prolongement du Léman Express en direction de Nurieux-Volognat permettrait de desservir à nouveau la ville et son lac éponyme, ainsi que plusieurs autres autres pour un coût raisonnable et des effets tangibles sur la mobilité de la région. Photo Vincent Chauvet.

Le courrier du DSM indique que ces prolongements, annoncés pour 2029 lors du congrès Bahn24 par M. Pierre Maudet, relèvent de la compétence de la Région Auvergne–Rhône-Alpes. Cette dernière est engagée, aux côtés du canton de Genève, dans l’élaboration du Service Express Régional Métropolitain (SERM) franco-genevois, dont les contours doivent être fixés en mars 2026.


Les conclusions de notre étude préconisaient également des travaux en gare de La Plaine afin de permettre les prolongements vers Nurieux-Volognat et Culoz sans attendre l’inauguration de la gare souterraine de Genève. En effet, jusqu’en 2038, le nombre de trains circulant entre Genève-Cornavin et La Plaine est limité en raison de la présence d’un goulet d’étranglement (une voie unique) à hauteur de Châtelaine. Dans sa réponse, le DSM indique bien que des travaux sont prévus en gare de La Plaine, mais que l’augmentation de la desserte n’interviendra pas avant 2038.


Nous sommes dans l’attente du retour de la Région Auvergne–Rhône-Alpes concernant les conclusions de l’étude et remercions chaleureusement M. Maudet et ses équipes pour le temps consacré à l’analyse ainsi qu’à la formulation de leur réponse.

 
 
 
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